Google Play VS Apple Store : quelles différences ?
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lutôt iOS ou Android ? Combien de fois avez-vous été confronté à cette question ? Si vous venez de développer une application (ou si vous avez pour projet de le faire), la question de la référence sur le Google Play ou l’Apple Store va forcément se poser… Et c’est bien normal !
Les deux plateformes rassemblent près de 6 millions d’applications et sont toutes les deux les plus utilisées par les mobinautes.
Avant de faire le choix entre l’une ou l’autre (ou les 2), vous devez connaitre les différences et les spécificités de chaque magasin d’applications. Google Play, Apple Store, qu’est-ce qui les différencient ? Quels sont leurs points communs ? On vous dit tout !
Le volume d'applications disponible
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ême si le Google Play et l’Apple Store ont été lancés en 2008, le nombre d’applications qu’elles proposent à leurs utilisateurs diffère.
Commençons par Apple Store. Le magasin d’applications de la marque à la pomme comptait 500 applications à son lancement. En 2021, on en dénombrait 2.2 millions, dont 8% d’applications payantes. Au total, ce sont 750 000 développeurs qui proposent leur création sur l’App Store.
Google Play, de son côté, regroupe 3.4 millions d’applications, dont près de 4% sont payantes. Cependant, cette plateforme est disponible sur un plus large éventail de smartphones et tablettes. Elle génère donc plus de téléchargements.
D’ailleurs, le Play Store de Google s’est adjugé plus de 71% des utilisateurs contre 28% pour l’Apple Store. Signalons que les deux plateformes suppriment régulièrement plusieurs applications, ce qui crée une variation constante des chiffres.

La sécurité
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es règles de sécurité sont plus strictes sur l’Apple Store que sur le Google Play Store. Pour s’assurer que les applications soient sûres et fonctionnent correctement, les développeurs doivent passer par un processus d’examen spécifique, plus long que sur Google. Les normes de qualité sont élevées menant certaines fois à la « censure ». Des applications identifiées comme potentiels concurrents des services Apple peuvent également être rejetées.
Google Play Store dispose d’un processus d’examen automatique assez permissif. Des applications de faible qualité peuvent donc passer…
Les délais de contôle
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a sécurité et la qualité des applications sont liées au délai de contrôle imposé par chaque store.
Il faut environ 24 à 48h à Google Play pour examiner et approuver une application. Un délai raccourci à 2h pour les développeurs qui ont déjà publié des produits sur la plateforme…
Le processus est automatisé au maximum, pour vérifier que l’application est exempte de virus ou de logiciels malveillants, et qu’elle ne contient pas de nudité ou d’images protégées par des droits d’auteur.
Les délais de l’Apple Store sont plus longs. Plus de 90 % des applications iOS sont inspectées dans les 48 heures.
Les tests Béta
Google Play Store propose aux développeurs différents types de test, avant que l’application ne soit validée. Ces derniers peuvent donc faire tester leur produit auprès d’un groupe restreint d’utilisateurs ou mettre à disposition une version bêta auprès de tous les possesseurs de smartphone Android.
Dans ce cas, les internautes sont informés que l’application est actuellement en test. Ils seront invités à faire part de leurs retours en privé.
De son côté, l’App Store propose un outil nommé TestFlight, qui vous permet d’inviter les utilisateurs à tester votre app sur une version bêta d’iOS, d’iPadOS, de watchOS et de tvOS. Il vous suffira de les inviter par email. Les internautes choisis pourront ensuite fournir leurs feedbacks directement depuis TestFlight.
Les types d'applications
La plupart des applications iOS fonctionnent sans problème sur les appareils iPad et iPhone. Il faut dire qu’Apple ne propose pas beaucoup de modèles de devices… De manière générale, ils ont la même résolution et un niveau de performances similaire.
Néanmoins, certaines applications sont adaptées aux smartphones et donc indisponibles sur tablette… et inversement ! Pour les développeurs, il suffira donc de se poser une seule question au moment de créer l’application : doit-elle être disponible sur iPhone, iPad ou les 2 ?
A l’inverse, le Play Store alimente un grand nombre de smartphones et de tablettes fonctionnant avec des RAM, des CPU et d’autres configurations matérielles éparses. Développer des applications pour Google Play nécessite plus de personnalisation, de flexibilité, d’optimisation et de mise à l’échelle pour qu’elles s’adaptent aux différents terminaux. Cela peut vite devenir un casse-tête, notamment pour les interfaces complexes !
Le développement des applications
Autre point qui différencie Google Play et Apple Store : le développement des applications. Pour la première plateforme, vous devez utiliser les langages Java, ainsi que Kotlin sur Android Studio.
Pour iOS, vous devez savoir programmer en Swift et créer l’app sous XCode.
Si vous souhaitez développer une application pour iOS mais que vous ne maîtrisez pas le Swift, faites appel à nos services !
La catégorisation
Ici, nous abordons un point similaire ! Les deux magasins d’applications proposent des rubriques variées qui vont de l’actualité à la médecine, en passant par la finance, la santé, le divertissement, l’économie, la lecture, la productivité ou encore la cuisine.
Peu importe le système choisi, vous pourrez facilement classifier votre app.
La galerie d'images et de vidéos
La galerie d’images et de captures constitue un élément important de la page de présentation de votre application. Que ce soit sur Google Play ou App Store, les visuels aident à se projeter avec votre outil et à comprendre ses fonctionnalités.
Presque tous les visiteurs interagiront avec votre galerie d’une manière ou d’une autre… Cependant, dans Google Play, les utilisateurs sont 45 % moins susceptibles de faire défiler vos images que sur Apple.
En ce qui concerne les vidéos, Apple Store vous permet d’uploader des présentations ou démonstrations de 15 à 30 secondes. Quant à Google Play, il permet d’intégrer des vidéos YouTube qui vont jusqu’à 2 minutes.
Niveau engagement, les utilisateurs d’Android sont 2x plus susceptibles d’interagir avec votre vidéo. Néanmoins, les utilisateurs iOS ont 22% de chance supplémentaire de la regarder jusqu’au bout.
Les comportements décisifs
Apple Store classe ses utilisateurs en deux catégories :
- Les visiteurs décisifs : ceux qui choisissent d’installer ou non l’application en se basant uniquement sur les éléments visibles au chargement de la page.
- Les explorateurs : les utilisateurs qui interagissent avec les éléments de la page en regardant une vidéo ou en faisant défiler votre galerie d’images.
Il y a fort à parier que Google Play utilise ce même classement. Cependant, il faut savoir que les utilisateurs d’Android sont 40% plus susceptibles d’être des visiteurs décisifs.
En cause : une mise en page plus attrayante sur Google Play, avec une icône principale bien visible, puis une galerie de captures.
Sur l’Apple Store, la galerie s’affiche directement (en étant coupée, selon le modèle d’iPhone), ce qui peut être un peu moins convivial.
La description
Dans Google Play, la description permet d’obtenir 25 % de clics supplémentaires sur le lien « Plus » que dans l’Apple Store.
Là encore, tout se joue au niveau de la mise en page. La description est affichée au-dessus de votre galerie d’images et en haut de l’écran du téléphone des utilisateurs, ce qui donne plus de poids au lien.
Dans les deux cas, les premières lignes de la description de l’application sont cruciales. Elles doivent donner envie d’en découvrir davantage pour susciter l’installation.
Le coût et la rétribution
Lorsque vous vous inscrivez en tant que développeur sur l’App Store, vous devez régler un abonnement annuel de 99$. Vous recevez 70 % de commissions sur les ventes de votre application. Cependant, Apple a créé un taux de commission réduit pour les petites entreprises ou les développeurs gagnant moins d’1 million de dollars par an : la marque leur prélève seulement 15%.
Sur Google Play, l’inscription coûte 25$ pour accéder à l’espace développeur. Ce tarif est unique, payable une seule fois. Les développeurs reçoivent également 70 % des revenus générés par leurs applications et peuvent publier autant d’applications qu’ils le souhaitent.
Toutefois, la plupart des applications proposées sur le Google Play Store gratuites. En effet, les utilisateurs d’Android semblent plus enclins à télécharger des applications gratuites, contrairement aux fans de la marque à la pomme. Cela oblige le développeur à réfléchir à d’autres moyens de rentabiliser son application (via des achats intégrés, de la publication, du sponsoring, etc.).
Le nom de l'application
L’Apple Store autorise un maximum de 30 caractères pour le nom de l’application. Suite à la nouvelle mise à jour des règles annoncée par Google en avril 2021, le Play Store utilise la même règle.
Toutefois, les noms jouent différents rôles dans chaque app store. Dans les résultats de recherche de Google Play, seuls l’icône et le nom de l’application sont affichés pour les termes de recherche généraux.
Cet aspect est moins important dans l’App Store. Ici, nous avons même le sous-titre et les captures d’écran ou les vidéos dans les résultats de recherche afin de capter davantage l’attention des mobinautes.
La visibilité
Les recherches sur le Play Store sont beaucoup plus efficaces, car Google va exécuter les requêtes à travers toutes les informations disponibles sur une page, y compris les descriptions.
L’App Store, quant à lui, compare les requêtes aux mots-clés que les développeurs ont indiqué. C’est beaucoup moins précis. Cependant, le magasin d’applications d’Apple est connu pour les opportunités offertes par son interface intuitive, qui mise sur la promotion.
En effet, les utilisateurs peuvent voir, à la une, des applications populaires classées par catégorie. Cela leur permet de découvrir plus facilement des outils tendances et offre une visibilité hors pair aux produits sélectionnés.
Les backlinks
Une dernière différence majeure entre les algorithmes d’Apple Store et de Google Play est la manière dont ils prennent en compte les liens vers la page web de votre application.
Comme pour le référencement, l’algorithme de Google prend en compte le nombre de backlinks vers la page Web de votre application pour déterminer son autorité. L’algorithme d’Apple, en revanche, ne prend pas en compte les liens entrants vers votre page pour mieux référencer votre app.
NOTRE ASTUCE
Google Play et Apple Store : lequel choisir ? Tout va dépendre de votre marché et de votre business model ! Néanmoins, rien ne vous oblige à choisir.
Vous pouvez proposer votre application dans les deux magasins. Encore une fois, sondez vos objectifs et votre audience pour décider quelle plateforme est la plus adaptée.
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La Chine vise le développement des entreprises liées au métavers
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n organisme industriel chinois conçu pour développer les applications métavers du pays a ajouté un nouveau groupe d’entreprises à sa liste, dans le cadre de la dernière vague d’engouement pour cette technologie.
Le métavers n’a pas encore de définition solide, mais il fait souvent référence à des technologies comme la réalité virtuelle et à l’idée que les gens peuvent jouer et vivre dans des mondes virtuels.
Le comité métavers de la China Mobile Communications Association, soutenue par l’État, a ajouté 17 entreprises supplémentaires. Au total, 112 entreprises ou individus font partie de l’organisme industriel.
Le dernier lot comprend des sociétés cotées en bourse telles que Inly Media, dont les actions sont négociées à Shanghai, et Beijing Topnew Info & Tech, dont les actions sont négociées à Shenzhen.
La China Mobile Communication Association est enregistrée auprès du ministère des affaires étrangères du pays et est soutenue par de grandes entreprises technologiques telles que Huawei et l’opérateur de télécommunications China Mobile. Son comité sur les métavers a été créé en octobre et a pour mission de développer des normes et des technologies autour des métavers.
La Chine met souvent en place de tels comités autour de technologies qu’elle souhaite développer rapidement et dont elle veut prendre la tête. La création du comité métavers pourrait également suggérer que la Chine cherche à réglementer la technologie au fur et à mesure de son développement.
“Les entreprises traditionnelles chinoises de l’internet se sont d’abord développées et ont ensuite été réglementées. Les industries comme le métavers seront réglementées au fur et à mesure de leur construction”, a déclaré Du Zhengping, responsable du comité de l’industrie du métavers de la China Mobile Communications Association.
À l’instar des géants américains de la technologie, les entreprises chinoises, de Tencent à Alibaba (NYSE:BABA), explorent toutes le développement d’applications liées au métavers. Toutefois, les analystes ont déclaré que le développement du métavers en Chine sera probablement très réglementé et qu’il est peu probable qu’il comporte des crypto-monnaies, contre lesquelles les autorités ont adopté une position ferme.

Microsoft célèbre les 20 ans de .NET
ce 14 février 2022 ne marquait pas que la Saint Valentin. Il célébrait aussi 20 ans d’amour – et de désamour – entre les développeurs et le framework .NET ! Un évènement célébré en vidéo par Microsoft.. Ce 14 février 2022 ne marquait pas que la Saint Valentin. Il célébrait aussi 20 ans d’amour – et de désamour – entre les développeurs et le framework .NET ! Un évènement célébré en vidéo par Microsoft.
Ce 14 février 2022 ne marquait pas que la Saint Valentin. Il célébrait aussi 20 ans d’amour – et de désamour – entre les développeurs et le framework .NET ! Un évènement célébré en vidéo par Microsoft.
En réalité, cela fait déjà plusieurs années que Microsoft planche sur un ensemble de services (au départ conçus séparément les uns des autres par des équipes différentes) connu sous le nom de NGWS (Next Generation Windows Services). Cet ensemble sera officialisé en Juin 2000 par Bill Gates en personne, alors encore CEO de Microsoft et empêtré dans l’action en justice du DOJ contre l’éditeur pour abus de position dominante. « Il s’agit d’une nouvelle plateforme. Elle affectera chaque bout de code d’application qui sera écrit. Elle va redéfinir l’interface utilisateur, ce que vous voyez à l’écran et comment vous interagissez, autant que l’a fait la transition de DOS à Windows ». Un mois plus tard, les développeurs du monde entier vont se ruer sur ce qui reste la plus mémorable des PDC – Professionnal Developer Conference – pour découvrir plus concrètement ce qui se cache derrière l’annonce énigmatique de Bill Gates. « .NET » introduisait déjà des concepts tels que « Software as a Service », SOAP, Smart Devices, XML, C#…
À l’époque le « .NET Framework » se composait d’un runtime permettant d’exécuter du code .NET sur des PC Windows, des serveurs Windows et des terminaux mobiles Windows (via le compact framework), un ensemble de classes orientées objets pouvant être appelé depuis différents langages de programmation, et le moteur ASP.NET (pour servir des pages Web dynamiques et destiné à succéder au moteur ASP d’Internet Information Server). À ce framework s’ajoutait un nouveau langage de programmation : C#.
Il faudra plus de 18 mois à Microsoft pour réellement finaliser son framework et le lancer avec l’environnement de développement adéquat le 14 février 2002 au travers de Visual Studio .NET 2002.
Longtemps, le « .NET Framework » fut une exclusivité Windows. Il a révolutionné le développement en entreprise sous Windows et sous Windows Server bien qu’en très forte concurrence dans les entreprises avec Java.
Réinventer .NET en Open Source
Le cloud, la montée en puissance de Linux et ses containers, l’arrivée d’Android et iOS, ont un temps éclipsé un framework bien trop attaché à Windows (alors que sa conception se voulait plus universelle à l’origine). Mais en 2014, Microsoft annonce son intention de réinventer .NET pour un monde cross-plateforme et d’en faire un projet open source. Ainsi naissait « .NET Core ». Il faudra attendre « .NET 5 » et plus encore « .NET 6 » pour voir l’éditeur en quelque sorte réunifier la version Windows historique et la version Open Source modernisée de dotNET.
Aujourd’hui, « .NET » est une technologie open source supportée par plus de 100 000 contributeurs, compatible Windows, macOS, Linux et même Android et IOS au travers de l’extension MAUI.
« Aujourd’hui, plus de cinq millions de développeurs utilisent .NET et ceci est une célébration de vous tous« , écrit Beth Massi, directrice marketing chez Microsoft dans un billet de blog. « Il est étonnant qu’une plateforme vieille de 20 ans soit aussi le framework le plus aimé des développeurs depuis maintenant trois années consécutives – 2019, 2020, 2021, selon l’enquête sur les développeurs de Stack Overflow. »

Déjà 20 ans de .NET
Pour célébrer les 20 ans de son célèbre et populaire framework, Microsoft a produit une courte vidéo à retrouver ci-dessous, a diffusé une mini-conférence en ligne, mais a surtout annoncé « .NET 7 » dont la première Preview sera dévoilée dans la semaine. Plusieurs améliorations sont attendues notamment autour de la technologie Blazor mais cette version 7 devrait aussi tenir les promesses de réunification « Framework Windows / Framework Core » que « .NET6 » n’avait pas totalement réussi à concrétiser.
Réseaux sociaux. À Caen, Qwice parie sur l’intelligence collective
La start-up basée à Caen développe une application d’échanges misant sur la qualité. Un contre-modèle face aux réseaux sociaux classiques.

Un réseau social d’un nouveau genre va-t-il voir le jour à Caen ? C’est l’ambition de la petite équipe de Qwice, une start-up accueillie chez Normandie incubation.
Les réseaux sociaux présentent de nombreux problèmes qui vont de la dispersion des informations aux débordements comme l’agressivité, l’incitation à la haine, les trolls ou le cyberharcèlement. Avec Qwice, nous voulons tenter de répondre à ces risques.
Pour atteindre cet objectif, les promoteurs de l’application comptent sur
de la communauté réunie sur Qwice.
Comme sur les autres réseaux sociaux, les utilisateurs et utilisatrices pourront échanger des idées, des opinions, des informations. Mais pour que ces échanges soient réellement utiles, nous n’allons pas nous contenter des traditionnels j’aime, j’aime pas,
avance Thomas Leralu. Les utilisateurs pourront juger la pertinence d’une information à l’aide d’appréciations apportant de la nuance : utile, offensant, étayé… Avec ce système, une fake news ne sera pas forcément censurée mais descendra très vite dans un fil de discussion. En revanche, les réflexions les plus constructives auront plus de visibilité.
Lancement en 2023
L’utilisateur de Qwice disposera d’un autre dispositif pour choisir son mode d’échanges :Il pourra décider ce qu’il désire lire en changeant de mode. Notre curseur va de freestyle à sérénité en passant par équilibre. Des modes d’échanges où l’on pourra passer de positions très tranchées à des échanges plus constructifs.
Qwice est en cours de développement. L’application devrait être lancée en 2023. La publicité et les enquêtes produits payées par des entreprises seront ses sources de revenus.
Accompagnée par Normandie incubation et Initiative Calvados, Qwice est aussi en discussion avec la Banque publique d’investissement. Avec pour objectif la création d’une trentaine d’emplois d’ici un an.